Tout savoir sur l’interdiction de l’e-cigarette dans certains pays

Tout savoir sur l’interdiction de l’e-cigarette dans certains pays

La cigarette électronique est l’un des outils les plus efficaces pour diminuer sa consommation de tabac jusqu’à l’arrêt total de la cigarette dite classique. Pourtant, elle se voit interdite dans plusieurs pays qui pourtant autorisent le tabac. Malheureusement, chaque année nous comptons plus de 8 millions de morts dans le monde dus à la consommation de cigarette classique, un chiffre bien triste dont on pourrait se passer.

Quels sont les pays qui interdisent le vapotage ?

La vapoteuse a fait son émergence en plein milieu des années 2000. Pour plusieurs, elle a permis de sauver des millions de vies et pour d’autres elle est trop dangereuse à cause de ses composants.

  • En Asie et Océanie, les pays qui l’interdisent sont : l’Australie, le sultanat de Brunei, le Cambodge, HongKong, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, la Malaisie, les Philippines, Singapour, Taïwan, la Thaïlande et le Vietnam.
  • En Afrique et au Moyen-Orient, les pays qui l’interdisent sont : l’Île Maurice, l’Afrique du Sud, les Seychelles, l’Égypte, les Émirats Arabes Unis, la Jordanie, le Liban, l’Oman, le Qatar et la Turquie.
  • En Amérique les pays qui l’interdisent sont : l’Argentine, le Canada, les États unis, le Mexique, Panama, l’Uruguay et le Venezuela.
  • En Europeles pays qui l’interdisent sont : la Finlande, la Norvège, la République Tchèque, l’Autriche et la Suède.

Pourquoi interdire l’e-cigarette ?

Pour certains, l’interdiction de la vapoteuse se veut d’abord un choix économique. En effet, ces personnes partent du principe que plus le nombre de consommateurs électroniques est élevé moins le nombre de consommateurs de cigarette dite classique l’est, donc moins de rentrées fiscales. Interdire la vapoteuse revient en quelque sorte à jouer un rôle de protection sur le business du tabac, qui se veut lucratif. Dû à une taxation beaucoup moins importante, la cigarette électronique ainsi que ses recharges et « accessoires » sont des produits moins chers que les cigarettes classiques.Sachez aussi qu’un décrêt récent de décembre 2021 régit le fait de faire pousser du CBD en France.

Toutefois certains pays commencent à prendre peu à peu des mesures de taxation sur les produits du monde de la vape, ce qui rendrait les produits plus chers et entrainerait à un retour au tabac.

La santé des jeunes au cœur de toute décision

Aujourd’hui, les conséquences et les risques liés à la cigarette électronique sur la santé des mineurs et des personnes adultes sont encore méconnus malgré les nombreuses études faites à ce sujet. Parmi elles, une étude américaine a mis à jour plus d’un millier de cas de maladies des poumons, qui, selon eux, sont potentiellement liées au vapotage. Les scientifiques n’ont toutefois pas encore trouvé quelle molécule ou ensemble de molécules serait la cause de ces cas de maladies aux poumons.

Cependant la majorité des cas touchés par des maladies aux poumons impliquent des e-cigarettes totalement illégales contenant du THC, substance que l’on retrouve dans le cannabis. Les inquiétudes de nombreux organismes de santé ont incité plusieurs gouvernements à brider le commerce des e-cigarettes.

Le questionnement sur les effets négatifs sur la santé est au cœur de tout et celle des jeunes adolescents et des enfants est même l’argument phare d’interdiction dans de nombreux pays. Aux États-Unis, certains organismes ont demandé que la vente des recharges aromatisées s’arrête, car elles pousseraient le jeune public à consommer la cigarette électronique, donnant l’image d’un produit sans danger qui prendrait une image de friandise plus que d’enrayement de la consommation de tabac. À la suite de cela, certaines grandes chaînes ont réagi : les géants Américain Walmart ou Walgreens ont immédiatement retiré de la vente les recharges dont les saveurs faisaient allusion explicitement à des gâteaux.

Les adolescents sont un public important pour les marques de cigarettes électroniques, et même, parfois le public ciblé. Ce jeune public, susceptible aux effets de mode et sous l’influence des réseaux sociaux, se voit consommer la vapoteuse sans même avoir déjà été fumeur. L’effet de mode l’emportant souvent sur la prévention, ils finissent par consommer la cigarette basique en ayant commencé par la cigarette électronique, ce qui est tout le contraire de son principe de conception.

L’agence gouvernementale chargée de la santé à Singapour a réalisé en 2018 une étude auprès de 600 personnes mineures. 70 % d’entre elles ignoraient que les e-cigarettes contenaient de la nicotine et des produits chimiques pouvant causer à terme des maladies respiratoires et autres pathologies médicales.

Il faut noter que la communauté scientifique s’accorde pour dire que les émissions des vapoteuses sont moins nocives et toxiques que la fumée des cigarettes combustibles. L’aérosol de la cigarette électronique ne contient pas toutes les affreuses substances chimiques cancérigènes, irritante et toxique de la fumée de tabac comme le monoxyde de carbone et les goudrons. Une étude de l’institut Pasteur paru en début d’année 2021 a établi et formulé que « les aérosols générés par les cigarettes électroniques contiennent moins de 1 % des toxiques retrouvés dans la fumée de cigarette ».

Gardez à l’esprit que la consommation vapoteuse doit être réfléchie et qu’elle n’est pas destinée au jeune public ou aux personnes n’ayant jamais fumé.

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